Dans le GGC Ungersberg Haut Koenigsbourg, comme partout ailleurs, le sanglier est objet de passion et sujet de polémiques. La bête noire porte bien son surnom tant par sa couleur que par les réactions, parfois houleuses, déclenchées par ses boutis et vermillis. Pourtant, il est en tête des prélèvements effectués avec pour la période 2018-2019, un tableau national d’environ 750 000 prélèvements, dont plus de 17000 effectués dans le Bas-Rhin. Les populations de sangliers explosent, ici comme ailleurs. Le chasseur en est souvent rendu responsable. Peut-être, mais il n’est pas le seul. Et c’est méconnaître l’intelligence de ce noble animal qui remporte, plus souvent qu’à son tour, sa confrontation avec le chasseur.
Les curiosités du sanglier
Nos territoires regorgent de surprises et de diversité. Ici, l’apparition furtive d’un sanglier albinos.
Face à une compagnie de sangliers, une vidéo de Guillaume KAEMPF
Au-delà des actions de chasse, toute rencontre avec le sanglier laisse un souvenir impérissable, à jamais gravé dans les mémoires.
Que font les sangliers quand ils ne dévastent pas la plaine ?
Trophées remarquables de sangliers prélevés dans notre G.G.C.
De l’importance de la laie meneuse dans une compagnie de sangliers par Christian MULLER
« C’est elle qui dirige et gère les déplacements de la compagnie, elle connait parfaitement son territoire et ne le quittera jamais même dans des situations difficiles. C’est elle également qui élève les marcassins et éduquent les jeunes à savoir les bêtes rousses.
De ce fait, son tir engendre la désorganisation totale de la compagnie. La compagnie devient anarchique. Et cette désorganisation entraîne une augmentation des dégâts.
Il faut également savoir que la reconstitution de la compagnie ne se fait pas immédiatement et qu’il faudra attendre 3 à 4 semaines pour retrouver une nouvelle laie meneuse, pour que la compagnie soit à nouveau homogène.
Pour réduire efficacement une population de sangliers sans la désorganiser, il faut donc prélever impérativement les jeunes sangliers. Il vaut mieux prélever de jeunes femelles même en gestation car la laie meneuse reste notre meilleure alliée dans la lutte contre les dégâts. »