Le chamois dans les Vosges
De 1956-1986 l’introduction des chamois dans les Vosges s’est faite en trois étapes.
Premier lâcher de 1956
Prélevée en Forêt-Noire pour honorer un don du Conseil Supérieur de la Chasse par l’autorité allemande, la première remise était constituée de 7 adultes (dont 5 femelles et 2 mâles) et de 4 jeunes (dont 2 mâles et 2 femelles).
Second lâcher en 1959
Provenant de la réserve nationale des Bauges (74) il était constitué de 2 mâles adultes pour équilibrer le raport des sexes contre les risques de consanguinité.
Troisième lâcher le 12 août 1970
Provenant des Bauges, 3 mâles sont libérés sur les pentes du Rainkopf.
En 1981, la population des chamois a été évaluée entre 500 et 600 individus par la Direction Départementale Agricole du Haut-Rhin et l’ONF. Ce qui signifie que l’espèce s’est très bien adaptée à l’environnement vosgien.
Ces chamois cohabitent avec une population importante de chevreuils et localement avec le cerf
Le chamois dans la Vallée de Villé – Historique
En 2013 le chamois colonise le Bas-Rhin.
Ces mouvements de population sont notamment dus à une saturation du noyau historique et aux dérangements engendrés tout au long de l’année. Certains spécimens viennent de la zone de Rombach.
Aperçu la première fois à Bassemberg, un chamois a été prélevé sans bracelet et sans que la F.D.C. 67 ait été prévenue. Ce tir entrait dans le cadre légal d’un arrêté de destruction.
Grâce à l’intervention de la F.D.C. 67, un plan de chasse a été conçu à leur intention en 2014. Les chasseurs du G.G.C 6, désireux de gérer préserver la population de chamois dans leur région, disposent, à la demande de Christian MULLER, d’un bracelet indifférencié.
On voit régulièrement des chamois dans le G.G.C. Ungersberg et Haut Koenigsbourg. Début 2020, la population est estimée à une bonne vingtaine de chamois. Ces chamois sont venus naturellement et ont autant le droit de vivre en liberté que leurs prédateurs, le loup et le lynx.
Christian Muller
Cliquer sur la photo ci-dessous pour écouter les honneurs interprétés au cor de chasse à tir faits au chamois au tableau de chasse de M. Jean-Daniel FRITSCH, président de la société de chasse d’URBEIS, un des plus anciens adjudicataires du Val de Villé.